Terracines est une tentative de vivre en accord avec le vivant en nous et autour de nous.

A travers ce lieu et nos activités, nous avons eu envie de réapprendre à vivre avec la nature plutôt qu’en lui imposant notre volonté d’humain. Nous avons eu envie de retrouver l’espace joyeux en nous mû par l’élan, au-delà des injonctions des systèmes extérieurs et intérieurs auxquels nous appartenons néanmoins.

C’est une expérience de vie, qui nous apprend chaque jour et nous sommes heureux de la partager de diverses manières

Deux principes fondamentaux nous servent de guides (sans en faire des dogmes) : l’agroécologie et la Communication NonViolente.

L'agroécologie

Nous sommes persuadés que l'agroécologie peut influencer positivement dans la crise systèmique actuelle

Les principes

Notre méthode

La communication nonviolente

Contrairement à ce que l’on croit souvent, la Communication NonViolente n’est PAS une manière de parler gentiment ni une marche à suivre pour vivre de l’harmonie à tout prix dans ses relations !

C’est un art de vivre qui nous invite à sortir du paradigme « bien/mal », des « il faut/je dois »; des jugements sur soi et sur l’autre, de revenir à ce que nous ressentons instant après instant et ainsi d’accueillir ce que nous sommes: des êtres humains faits de boue et de lumière.

Parce qu’elle nous invite à mettre des mots sur ce qui est vivant à l’intérieur de nous au delà de nos pensées limitantes (sur nous-mêmes, les gens, les institutions, la société, bref l’extérieur), elle nous permet de sortir de notre statut de victime (de la vie, des autres, etc.) et de redevenir un être pleinement vivant et co-créant avec la vie.

Fondée dans les années 60 par Marshall B. Rosenberg (1934-2015), psychologue américain, la Communication NonViolente, est comme toutes les voies spirituelles, un chemin qui nous invite à nous reconnecter à l’Essence de ce que nous sommes tout en acceptant pleinement l’humain que nous sommes .

“Il faut être toujours ivre, tout est là ; c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous!Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront, il est l’heure de s’enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.”

C. Baudelaire